lundi 18 juillet 2016

CGEMPN

Le Centre d'Expertise Genevois du Personnel Navigant à Genève qui réalise des licences professionnelles EASA Canada et Américaines est maintenant ouvert depuis plus de 25 ans. Il est véritablement l'un des centre d'expertise le plus actif du milieu de l'Europe avec actuellement plus de 750 licences examinées par années. L'objectif est de délivrer des aptitudes médicales dans le respect des législations avec réalisme et en parfaite connaissance des aéronefs conduits. En effet il est frappant de voir que dans ce domaine les intervenants ne connaissent pas toujours les machines conduites par les pilotes. Les contraintes d'un pilote de 380 ou d'un pilotes de Pilatus ou d'hélicoptère sont différentes. Les normes médicales sont générales et ont une marge d'interprétation restreinte mais la bonne appréciation de l'environnement du pilote permet toute fois une compréhension des éventuelles limitations. Le rôle du médecin aéronautique n'est pas de contraindre le pilote mais bien au contraire de lui permettre d'exercer son métier dans les règles édictées par les états avec un accent sur la sureté de son état de santé mental et physique pour la sécurité de tous.
Pour les pilotes de petits avions la législation tend à desserrer l'étau réglementaire et un mouvement amorcé aux USA tend a rentre la visite médicale obsolète. L'observation du faible risque réel et du fait que la mortalité aérienne des pilotes privée ( Environ 4 décès par 100'000 h de vol)  est invariable et peu influencée par des mesures de restrictions médicales. Pour preuve la façon déclarative qu'utilise la France pour les pilotes d'ULM qui n'ont pas de visite médicale et ont une accidentologie tout à fait comparable à l'aviation certifiée. Cette observation a également été faite aux USA sur les petits aéronefs déréglementés. La GB dont on ne sait pas actuellement ce qui va se passer pour EASA depuis le vote sur l'Europe, propose de supprimer également la visite médicale pour les licences nationales et de ne faire qu'une visite médicale à 70 ans.
Si pour les pilotes privés cette façon de faire se développe il est probable par contre que pour les professionnels les visites de type aéronautiques soient étendues aux autre profession dont en premier les chauffeurs de cars mais également certains professionnels poids lourds, train, bateau.

mardi 15 mars 2016

Le CGEMPN se situe dans la clinique CMMA.
Un nouveau site est à disposition avec tous les liens pour les licences médicales des pilotes et les explications sur les principales pathologies impactant l'activité aéronautique.
Bonne journée

www.cmma.ch

dimanche 7 février 2016

Le CGEMPN vous réserve le meilleur accueil, on cherchera toujours à vous dépanner pour un rendez-vous tardif ou manqué. Nous chercherons à vous assurer la sécurité des vols dan sel respect des normes EASA, Canada ou FAA avec diligence et rigueur.

lundi 1 février 2016

Les "Intérim assment" arrêt médicaux temporaires de vol
Lors d'une maladie de plus de 21 jours ,le pilote inapte au vol doit le signaler a son médecin aéronautique. Celui-ci lui délivre alors une inaptitude temporaire au vol. Celle-ci permet au pilote professionnel d'attester de son incapacité a voler au près de son employeur. Cela permet aussi d'éviter la problématique de prise de médicaments et enfin d'ajuster si besoin est son aptitude définitive.
Dans la pratique c'est un peu moins simple. En effet, malade, tout un chacun pense a se soigner d'abord et le cas échéant est éventuellement hospitalisé ce qui ne permet pas la visite chez le médecin aéronautique. De plus délivrer une inaptitude par téléphone n'est pas sérieux, imaginez le canular d'un individu rendant les pilotes de la compagnie adverse inapte par téléphone ! Dans la pratique les pilotes se rendent chez le médecin a la fin de leur arrêt, à la demande de l'employeur.... Le même jour administrativement le médecin aéro délivre alors une inaptitude immédiatement suivie d'une éventuelle aptitude.... de la paperasse quoi...

Pour ce qui est de la femme pilote première classe enceinte c'est aussi une peu ardu. Si elle veut voler jusqu'à la 26 ème semaine, elle peut le faire avec une OML soit pilotage a 2,  sous la condition de fournir très régulièrement un certificat de bon déroulement de sa grossesse par son gynécologue et la garantie de s'abstenir de voler en cas de "déformé"... Dans les  fait c'est un peu ardu....

Le législateur n'a pas encore trouvé mieux que la confiance.....