samedi 12 février 2011

Medecine aéronautique et alcool

Depuis longtemps aux USA les fichiers routiers recoupent les infos de la FAA. C'est depuis quelques années aussi le cas en Europe plus particulièrement en Suisse. Si vous avez été condamné pour des infractions routières inscrites dans votre casier, comme la conduite en état d'ébriété, vous avez peu de chance de pouvoir le cacher. Le DETEC vous enverra alors une lettre signature signifiant votre éventuelle absence de déclaration, emettra des doutes sur la quantité d'alccol déclaré par semaines et vous laissera 1 mois pour vous expliquer faute de quoi vous êtes suspendu. 2 choses l'une, vous consommez régulièrement des boissons alcoolisées et on peut le détecter dans votre sang ou vous avez des alcoolisations aigües. Dans le premier cas il faudra mettre en place un traitement et surtout un délai de preuve d'abstinence de plusieurs années ( 2 ans ?) dans le second c'est probablement un psychiatre qui prendra votre destinée en main. Au mieux votre licence sera limitée dans le temps. En tout cas alcool et aviation faut encore plus mauvais ménage que auto et alcool. Sachez enfin que les techniques de la boratoires actuelles, peuvent mettre en évidence une alcoolisation plus ancienne que ne pouvait le faire la gammaGT de nos parents. Ce n'est pas encore comme certaines drogues dures décelables dans les cheveux des mois plus tard ou comme le Cannabis des semaines après dans l'urine mais on s'y approche.
Je m'occupe d'une grande compagnie de jet de luxe qui impose des visites Fit To Fly avec des contrôle inopinés pour les drogues et l'alcool. Les pilotes de cette compagnie on clairement droit au maximum à 2 verres de bières par semaine et un verre de rouge. Au delà ils sont épinglés.