Accidentologie aviation privée !?
Une récente présentation en Suisse, à l’OFAC (Office Fédéral
de l’Aviation Civile) par le CGEMPN (Centre Genevois d’Expertise du Personnel
Navigant) a fait le point sur l'activité ULM. En fait en l’adoption par
l’Europe d’une classe LAPL ( Light Aircraft Pilote Licence) fait débat. Cette
réglementation du point de vue médical se voudrait bien plus légère que la
réglementation actuelle pour l’aviation.
Piloter des avions privés avec des contraintes bien lus légère ne
satisfait pas nos administrations et seule les Anglais appliquent le
« récréational aircraft » dans les faits. Là-bas, voler avec des
médicaux dégradés devient possible,
Infarctus en tête… Cette
conférence comparait en France
l’accidentologie entre l’aviation privée française et l’aviation ulm française.
En résumé, alors que 2 populations de pilotes, les pilotes certifiés
médicalement par un médecin et les pilotes responsables de leur santé volent
sur 2 populations d’avion semblables a ceci près que les avions privés sont
certifies par un organisme fédéral alors que les ulm sont certifies
déclarativement par leurs propriétaires. Si l’accidentologie ulm semble un peu
supérieure c’est probablement en raison du posée en campagne et également des accidents
des appareils a décollage et atterrissage à pieds comme les paramoteurs. En
effet une entorse de cheville est alors un accident aérien. Par contre en terme
de mortalité on retrouve 4 morts par 100'000 h de vol dans les 2 classes avec
même une tendance à en avoir 3/100000 en ulm ( 2007).
L’explication de ce phénomène est complexe. L’aviation
privée réalise souvent des accidents avec plus de 1 passagers à bord ‘une part,
d’autre part on ne construit pas une politique de sécurité sur le seul décompte
des morts. Il faut aussi noter que le nombre d’heures de vols par pratiquant
n’est absolument pas comparable car en aviation si on divise simplement le
nombre d’heures de vol par le nombre de pilotes avions en activité on arrive a
2 heures de Vol par pilote par an pour l’aviation privée française contre près de 30 pour
l’ulm. Les machines ne se cassent plus
en vol et les pannes moteurs sont souvent bien gérées. Non il y a certaintment
une explication plus subtile à tout cela. La piste m’a été donnée par le
responsable de la sécurités des vols ULM en France. Une avion
« golf »certifié par la DGAC est garanti sans panne, ou sensé l’être.
Le pilote en fait une fois le tour avant de voler. Le pilote lui-même, et c’est
homogène dans la façon de procéder, est certifié apte au vol par un médecin
DGAC, il peut donc voler. Un ULM à une certification déclarative, et son
propriétaire responsable en fait 3 fois le tour pour s’assurer qu’il va pouvoir
voler. Lui-même est non certifié par un médecin se pose quelques question sur
sa santé avant d’effectuer un vol. Ces éléments ont une influence certaine sur
la suite du vol. Ceci explique probablement pourquoi, dans l’aviation ULM,
Refuge de nombreux recalés de la médecine aéronautique, il n’y a pas plus de
problèmes médicaux. La visite médicale pour les pilotes avions est en
adéquation avec le système de certification de l’aviation privée comme le
système déclaratif l’est pour l’aviation ULM.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez poster vos questions ici ou directement sur info@cmma.ch