samedi 21 avril 2012

Medical EASA, la Suisse ouvre le bal le 1 juin 2012 !

Chers Ami pilotes, peu aiment le changement et pas mal de professionnels souffrent du changement des règles EASA. Ceci étant dans le domaine médical ceux qui vont souffrir ce sont les médecins et les CEMPN. En effet les contraintes s'allègent en particulier avec les pilotes deuxième classe qui auront au cas d'une inaptitude une porte de sortie différente de l'ULM soit la LAPL ( Light Aircraft Pilote Licence). En gros comme aux USA 2 tonnes, 4 places monomoteur et limite géographique a l'Europe. Du point de vue médical vous pourrez voler en LALP à peu près avec un médical pour permis de conduire et pour autant que vous avez la radiotéléphonie partout en Europe. Pour la classe 2 le changement c'est la disparition des limitations des dioptries pour la vision et une vision de 0.3 corrigée sur un oeil est acceptable avec 1.0 corrigé sur l'autre! Les intiés apprécieront. Pour les professionnels peu de grand changement. Des possibilités nouvelles de dérogation pour anticoagulation avec un second pilote, et quelques menus changements. La limitation a +5 dioptrie est toujours inscrite donc impossible pour l'instant et la myopie a -6 est dérogeable si l'ophtalmologue expert sait bien lire les textes...l'expérience montre que c'est pas toujours le cas hélas. Aux USA il n'y a pas de contraintes...et pas plus d'accidents. Mais on sent dans la façon d'aborder la nouvelle réglementation une volonté de libéralisation tout en respectant des normes élevées de sécurité. N'oublions pas que ces réglementations sont supra-nationales, et oui, Madame Le Pen et autre Mélanchon, ce ne sera plus à la discrétion de notre pays. Mais l'influence des Français est notable car ils fournissent chaque année une riche littérature scientifique aéromédicale, tout comme l'influence des Anglais et des Allemands. Notez que les rèlges médicales du LAPL sont au dessous des normes OACI. Il fallait tout de même un certain courage pour le faire ! Nombreux sont mes confrères qui se trouvent offusqués, scandalisés. Soyons pragmatiques et regardons si cela va impacter la sécurité. L'expérience des ULM qui ont tout de même ramassé tous les rejetés de la classe 1 et 2 pour raison médicale, n'ont pas une accidentologie plus élevée qu'en aviation. Pourtant de point de vue exposition aux contraintes environnementales, les pilotes ULM sont très exposés. Froid, altitude, confort limité, moteur non certifié etc...et que dire des anglosaxons qui ont un système similaire depuis des années. Bref au CGEMPN de Genève on est prêt au 1 juin. Les licences qui y seront délivrées, prorogée ou renouvelées seront reconnues par l'Europe entière, volonté supranationale oblige.

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